Question écrite n° 3807 :
Financement des réparations des infrastructures SNCF en juillet 2024

17e Législature

Question de : Mme Marine Hamelet
Tarn-et-Garonne (2e circonscription) - Rassemblement National

Mme Marine Hamelet interroge M. le ministre auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé des transports sur les conséquences financières liées aux dégradations subies par les infrastructures ferroviaires de la SNCF durant le mois de juillet 2024. En effet, à la veille de l'ouverture tant attendue des jeux Olympiques, le trafic des trains à grande vitesse (TGV) a été gravement perturbé en raison d'actes de sabotage d'une ampleur inhabituelle. Ces actes délictueux ont eu des répercussions directes sur environ 800 000 usagers, provoquant des retards et des désagréments majeurs pour les voyageurs ainsi que des perturbations pour le fonctionnement global du réseau ferroviaire national. Au-delà des pertes financières enregistrées par la SNCF, elle souhaiterait obtenir des précisions sur la provenance des fonds ayant permis la remise en état des infrastructures endommagées. Plus précisément, elle souhaite savoir si ces financements proviennent des assurances, de l'État, ou d'autres sources. Par ailleurs, elle lui demande le montant total des travaux de réparation entrepris pour rétablir le bon fonctionnement du réseau et toutes les conséquences financières indirectes.

Réponse publiée le 20 mai 2025

Les actes de sabotage visant les infrastructures ferroviaires de la SNCF, survenus dans la nuit précédant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, ont engendré des coûts pour la remise en état des installations et pour le renforcement des mesures de surveillance pour SNCF Réseau estimés à plus de 11 M€. Le coût des travaux de remise en état des équipements attaqués et endommagés, incluant les matières premières, les ressources humaines mobilisées pour les réparations, les essais et les pertes de production liées à l'annulation de chantiers prévus, sont estimés à 3 M€. Les dépenses liées au renforcement de la surveillance sont évaluées à 6 M€. Ces coûts ont été financés par SNCF Réseau. Le manque à gagner engendré par la perte de recettes de péages, conséquence des annulations de circulations de TGV, représente environ 2 M€.

Données clés

Auteur : Mme Marine Hamelet

Type de question : Question écrite

Rubrique : Transports ferroviaires

Ministère interrogé : Transports

Ministère répondant : Transports

Dates :
Question publiée le 4 février 2025
Réponse publiée le 20 mai 2025

partager