Inégalité relative aux droits de mutation en fonction du statut conjugal
Question de :
M. Bastien Marchive
Deux-Sèvres (1re circonscription) - Ensemble pour la République
M. Bastien Marchive appelle l'attention de M. le ministre auprès du Premier ministre, chargé du budget et des comptes publics, sur l'inégalité fiscale touchant les couples non mariés lorsque, dans le cadre d'une séparation, l'un des ex concubins souhaite mettre fin à une indivision immobilière en rachetant les parts de son ancien conjoint. En l'état du droit, un tel rachat de soulte suite à un concubinage entraîne en effet l'application de droits de mutation à hauteur de 5,81 % de la valeur du bien, là où ils ne seraient que de 1,10 % suite à un divorce ou à une rupture de PACS. Il en résulte une inégalité qui, basée sur le statut conjugal, ne semble plus être ni justifiée ni pertinente au regard de l'évolution des modes de vie des Français, a fortiori lorsqu'elle est de nature à compromettre le rachat du bien en question. Il lui demande ainsi s'il est prévu de mettre fin à cette situation, en harmonisant le taux de droits de mutation quel que soit le statut conjugal des personnes concernées.
Auteur : M. Bastien Marchive
Type de question : Question écrite
Rubrique : Impôts et taxes
Ministère interrogé : Budget et comptes publics
Ministère répondant : Budget et comptes publics
Date :
Question publiée le 8 octobre 2024