Nuisances aériennes
Question de :
Mme Gabrielle Cathala
Val-d'Oise (6e circonscription) - La France insoumise - Nouveau Front Populaire
Mme Gabrielle Cathala interroge Mme la ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche et de la prévention des risques sur le trafic aérien. Depuis la fin de la crise du covid, celui-ci a connu un fort rebond jusqu'à dépasser son niveau d'avant crise. Cela a des répercussions sur la santé des citoyens : l'exposition au bruit et aux particules fines fait perdre jusqu'à 3 ans d'espérance de vie en bonne santé aux habitants d'Île-de-France. Le gouvernement démissionnaire n'était encore une fois pas cohérent puisqu'il prévoyait dans son budget une hausse du trafic et en même temps, une « transition écologique ». Des communes de la circonscription de Mme la députée dans le Val-d'Oise se trouvent sous le couloir aérien de Roissy. Certaines habitations sont survolées par 450 avions par jour, 680 000 par an, un vol toutes les cinq minutes au beau milieu de la nuit et on prévoit que le trafic aérien devrait doubler d'ici à 20 ans. Les habitants sont à l'heure actuelle oubliés par l'État. Malgré leur mobilisation, le plan de prévention du bruit dans l'environnement de Roissy ne contient aucune mesure digne de ce nom pour limiter les nuisances sonores. En l'absence de couvre-feu à Roissy, Mme la députée interroge Mme la ministre sur les leviers qu'elle compte actionner pour réduire les nuisances sonores, notamment nocturnes, générées par cet aéroport. De plus, elle lui demande de lui faire part de ses propositions visant à la réduction générale du trafic aérien, nécessaire à la fois pour la santé des Français et pour que la France puisse atteindre ses objectifs climatiques.
Auteur : Mme Gabrielle Cathala
Type de question : Question orale
Rubrique : Transports aériens
Ministère interrogé : Transition écologique, biodiversité, forêt, mer et pêche
Ministère répondant : Transition écologique, biodiversité, forêt, mer et pêche
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 7 janvier 2025