Inscrire le savoir-faire de l'arc horloger transmanche au patrimoine de l'UNESCO
Question de :
M. Marc de Fleurian
Pas-de-Calais (7e circonscription) - Rassemblement National
M. Marc de Fleurian attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargé de l'Europe, sur l'opportunité d'inscrire le savoir-faire de l'arc horloger transmanche entre la France et l'Angleterre au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. En effet, l'UNESCO a inscrit, depuis le 16 décembre 2020, les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d'art comme une tradition vivante de l'arc jurassien franco-suisse. Il serait pertinent d'élargir cette reconnaissance aux pôles d'intérêts historiques et culturels des deux côtés de la Manche. Historiquement, les avancées horlogères et la marine sont étroitement liées. L'invention des premières horloges maritimes, capables de conserver la mesure du temps même sur un navire en mouvement, a révolutionné la navigation en haute mer. Par conséquent, il lui demande les mesures qu'il envisage de prendre pour soutenir cette proposition et célébrer les liens historiques et culturels transmanches.
Réponse publiée le 29 juillet 2025
Une candidature portant sur les savoir-faire de l'arc horloger transmanche entre la France et l'Angleterre pourrait constituer une extension des savoir-faire en mécanique horlogère et de la mécanique d'art, candidature portée conjointement par la Suisse et la France et inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité en 2020. Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ayant ratifié la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel le 7 mars 2024 et étant désormais État partie à la convention, un tel projet de candidature est envisageable. Sa concrétisation suppose toutefois que les savoir-faire de la mécanique horlogère figurent sur un inventaire du patrimoine culturel immatériel tenu et mis à jour par cet État, et que celui-ci fasse le choix, en accord avec la communauté de praticiens porteurs de ces savoir-faire, de présenter une candidature en vue de rejoindre l'élément inscrit par la Suisse et la France. Une telle démarche nécessiterait en outre l'approbation de ces États.
Auteur : M. Marc de Fleurian
Type de question : Question écrite
Rubrique : Patrimoine culturel
Ministère interrogé : Europe
Ministère répondant : Culture
Dates :
Question publiée le 15 juillet 2025
Réponse publiée le 29 juillet 2025