Commission des affaires européennes

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Présidence de Pieyre-Alexandre Anglade, député de la quatrième circonscription des Français établis hors de France

Actualités

  • L’accord d’association liant l’Union européenne à Israël

     

    Mercredi 2 juillet 2025, la Commission des affaires européennes a examiné la proposition de résolution européenne n° 1444 rapportée par Madame Clémence Guetté (LFI-NFP), demandant la dénonciation de l’accord d’association liant l’Union européenne à Israël, la mise en place d’un embargo sur les armes contre Israël ainsi que l’édiction de sanctions financières et économiques à l’encontre des dirigeants israéliens. Plusieurs fondements juridiques justifient ces mesures dont la mise en œuvre mettrait fin à l’inaction de l’Union européenne et de la France.

    D’une part, l’article 2 de l’accord d’association euro-israélien fait du respect des droits humains un élément essentiel du partenariat dont le non-respect devrait entraîner sa suspension ou sa dénonciation. Or les violations des droits humains ont été depuis longtemps mises en lumière par différents rapports émanant des institutions onusiennes ou d’ONG, plus récemment du service européen pour l’action extérieure. La justice internationale a également dénoncé ces violations. La Cour internationale de justice (CIJ) a ainsi demandé à Israël, de prendre « toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l'incitation directe et publique à commettre le génocide » tandis que la Cour pénale internationale (CPI) a émis, en novembre 2024, des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien et de l’ex-ministre israélien de la Défense pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    D’autre part, le respect des obligations internationales impose la mise en place d’un embargo sur les armes contre Israël afin de ne pas se rendre complice des crimes commis à Gaza et en Cisjordanie, notamment le traité sur le commerce des armes (TCA) ou les mesures conservatoires prises par la CIJ en janvier 2024 qui obligent les États parties à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide à tout mettre en œuvre pour prévenir la commission de ce crime.

    Enfin, les graves atteintes au droit international (notamment l’accélération inédite de la colonisation des territoires occupés palestiniens) et au droit humanitaire militent en faveur de l’édiction de sanctions immédiates contre les principaux dirigeants israéliens.

    La proposition de résolution européenne a été rejetée par 25 voix contre et 15 pour.

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  • L’impact de l’intelligence artificielle sur la culture

    Le mercredi 25 juin, Mme Céline Calvez (EPR, Hauts-de-Seine) a présenté un avis politique et une communication sur : « l’impact de l’intelligence artificielle sur la culture : quels défis juridiques et enjeux pour l’Union européenne ? ».

    Cette communication a montré les interactions de l’IA avec le secteur de la culture : entre opportunités et risques. En effet, le secteur culturel est particulièrement inquiet des menaces que l’intelligence artificielle fait peser sur lui tant en termes de risques de pertes d’emploi et de respect de la protection des droits d’auteur, notamment. Toutefois, l’IA offre également des opportunités repoussant les frontières de la créativité humaine ainsi que des moyens d’expression inédits. Il apparaît ainsi nécessaire de trouver un équilibre entre le développement de l’IA et la protection des droits des artistes.

    En outre, pour éviter les risques d’une standardisation des contenus culturels et préserver notre souveraineté culturelle, il convient de veiller à ce que les systèmes d’IA générative soient également entraînés avec des contenus variés et à partir d’œuvres européennes et des données présentant des valeurs européennes.

    La communication examine également les problématiques juridiques soulevées par l’entraînement des systèmes d’IA générative. Plusieurs éléments permettent de considérer que l’entraînement de l’intelligence artificielle générative n’entre pas dans le champ de l’exception de « la fouille de textes et de données », prévue à l’article 4 de la directive 2019/790 sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique. Par ailleurs, le mécanisme dit « d’opt-out », soit la réserve d’utilisation de ces données, soulève plusieurs difficultés d’ordre juridique et technique. C’est pourquoi la rapporteure propose, en vue d’un éventuel réexamen de la directive à partir de juin 2026, l’élaboration d’une réglementation complémentaire au niveau européen, permettant d’établir un cadre juridique sécurisant pour l’entraînement de l’intelligence artificielle générative.

    Concernant les obligations de transparence imposées par le règlement européen sur l’intelligence artificielle, la rapporteure propose la mise en place d’un tiers de confiance : une instance qui, d’une part, recueillerait les opt-out exprimés par les créateurs et ayants droit, et, d’autre part, recevrait des informations sur les données utilisées pour l’entraînement des systèmes d’IA générative.

    La rapporteure aborde également la question de la mise en place d’un système équitable de rémunération, qui devrait reposer sur plusieurs composantes, telles que des licences individuelles, la création d’un marché des licences, mais aussi le renforcement des fonds sociaux européens.

    Concernant la protection des œuvres créées à l’aide de l’IA, le degré d’intervention humaine détermine le niveau auquel pourrait se situer la protection. Elle nécessite donc une analyse au cas par cas.

    La rapporteure appelle ainsi à un dialogue renforcé entre les titulaires de droits et les développeurs d’IA afin de pouvoir trouver ensemble un équilibre durable entre le développement technologique et la préservation de la diversité culturelle européenne.

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  • La décarbonation des transports

    Mercredi 25 juin 2025, Marietta Karamanli (SOC, Sarthe) a présenté en commission des affaires européennes le premier tome de son rapport sur la décarbonation du secteur européen des transports.

    Ce premier tome est consacré aux aspects transversaux de la décarbonation des transports ; le second se concentrera sur une analyse secteur par secteur des cadres normatifs et des mesures envisageables.

    Le secteur des transports est le seul secteur, en France et dans l’Union européenne, dont les émissions de CO2 ont augmenté depuis 1990. Il représente un quart des émissions de CO2 de l’ensemble de l’Union européenne et un tiers des émissions de la France. Au sein du secteur, les trois-quarts des émissions environ – qu’il s’agisse de la France ou de l’Union européenne – sont causées par le transport routier (fret et passager).

    Un objectif particulièrement ambitieux de baisse des émissions a été adopté au niveau européen, visant une réduction de 90 % des émissions par rapport à 1990 d’ici à 2050. Cet objectif est décliné au niveau national dans la stratégie nationale bas-carbone, elle-même précisée par la stratégie de développement des mobilités propres.

    Ce cadre forme un ensemble cohérent et ambitieux dont les effets se déploient dans le temps long. Le caractère structurel des changements induits doit inciter à la poursuite de sa mise en œuvre plutôt qu’à sa remise en cause. En outre, la rapporteure identifie deux séries de mesures qui pourraient être adoptées pour accélérer les efforts et ainsi tenir l’objectif de décarbonation.

    À budget constant, d’une part, la suppression de la publicité en faveur des modes de transports les plus polluants, la limitation des trajets en jet privé et en yacht ou encore la promotion au niveau européen du réflexe de la sobriété et la lutte contre les effets rebonds pourraient permettre une réorientation des comportements. Ces aspects s’inscrivent dans une réflexion plus large autour des déterminants de la mobilité.

    D’autre part, des investissements supplémentaires seront nécessaires. Les chiffrages diffèrent selon les méthodologies retenues mais s’accordent sur le caractère massif des efforts à consentir. La Commission européenne estime ainsi que les besoins d’investissements supplémentaires sont de 205 milliards d’euros par an jusqu’à 2030 pour assurer la décarbonation du secteur des transports. Ce montant représente près de la moitié des besoins d’investissements à l’échelle européenne – estimés à 477 milliards d’euros.

    Ces efforts seront majoritairement portés par le secteur privé, à hauteur de près de 90 %. La puissance publique doit donc être une force de stabilité et de clarté dans les choix technologiques et les objectifs affichés, afin de donner aux acteurs privés la visibilité nécessaire à ces investissements et les soutenir sur les projets les plus risqués et stratégiques.

     

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  • Définir un féminisme universel

    Le mardi 24 juin 2025, la commission des Affaires européennes a examiné et adopté la proposition de résolution européenne présentée par Mme Emmanuelle Hoffman (EPR, Paris) et plusieurs de ses collègues, visant à définir un féminisme universel.

    La protection des droits des femmes au sein de l’Union européenne est progressivement passée d’une approche fondée sur l’égalité des droits entre les femmes et les hommes à une intégration du concept d’intersectionnalité dans les textes normatifs. L’absence de critères clairs pour attribuer les financements européens a pu conduire la Commission à attribuer de manière indue des financements à certaines organisations non gouvernementales (ONG) promouvant des valeurs ou des actions clairement contraires au droit des femmes.

    La résolution propose une définition juridique du féminisme universel, entendu comme le principe visant à garantir l’égalité effective des droits et de la dignité entre les femmes et les hommes. Ce principe reconnaît et embrasse la diversité des expériences et des identités féminines, sans distinction d’origine, d’opinion ou d’engagement, et proscrit toute hiérarchisation ou exclusion entre les luttes féministes.

    La résolution propose également une augmentation des volumes financiers en faveur des actions protégeant les droits des femmes ainsi que la mise en place d’une transparence forte concernant l’attribution des financements par la mise en place d’une « procédure de filtrage » fondée sur la définition du féminisme universel.

    La proposition de résolution européenne a été adoptée et renvoyée à la commission des lois, saisie au fond.

     

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  • Audition de M. Ruslan Stefanchuk, président de la Verkhovna Rada d’Ukraine.

    Mercredi 18 juin 2025 à 16h45, la commission des affaires européennes a auditionné M. Ruslan Stefanchuk, président de la Verkhovna Rada d’Ukraine.

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  • Les relations entre l’Union européenne et la Chine

    Le mardi 17 juin 2025, la commission des affaires européennes a examiné le rapport d’information portant sur les relations entre l’Union européenne et la Chine présenté par Mme Sophia Chikirou, députée (LFI-NFP) de Paris.

    Alors que l’Union européenne et la Chine s’apprêtent à célébrer le 50e anniversaire de leurs relations en juillet prochain, le rapport s’interroge sur l’évolution, la nature et le devenir des relations entre ces deux partenaires historiques qui se sont fortement dégradées, notamment depuis une communication de la Commission européenne de 2019 définissant la Chine comme un « partenaire pour la coopération » mais également comme « un concurrent économique et un rival systémique ».

    Le rapport appelle à un changement de cap stratégique, au bénéfice d’une coopération respectueuse des souverainetés nationales. Sur le plan économique, le rapport recommande l’adoption par les Européens d’une stratégie de « protectionnisme solidaire ». Le règlement des différends commerciaux avec la Chine devrait ainsi prendre la forme de solutions négociées. L’abandon du Triptyque permettrait de sortir d’une logique de confrontation délétère. Sur le plan politique, la défense des intérêts européens plaide pour la fin de la « vassalisation » de l’Europe aux intérêts américains. La défense du multilatéralisme et du droit international étant des axes communs des politiques étrangères européenne et chinoise, l’Union européenne et la Chine ont tout intérêt à coopérer pour faire face aux défis mondiaux, particulièrement dans un contexte international marqué par le retour désinhibé des rapports de force et de l’unilatéralisme.

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  • Condamner la politique de ségrégation imposée aux femmes afghanes par le régime des Talibans

    Le mardi 11 juin 2025, la commission des Affaires européennes a examiné et adopté la proposition de résolution européenne présentée par Mme Caroline Yadan (Horizons, Paris) et plusieurs de ses collègues, visant à condamner la politique de ségrégation imposée aux femmes afghanes par le régime des Talibans et prendre des mesures appropriées pour mettre un terme aux atteintes à leurs droits fondamentaux.

    Face à l’invisibilisation croissante des femmes dans la société afghane et aux atteintes massives à leurs droits fondamentaux, la proposition de résolution souligne l’urgence d’une mobilisation européenne. Elle rappelle les engagements internationaux de la France en matière de défense des droits humains et l’attachement de notre diplomatie à l’égalité entre les femmes et les hommes.

    La résolution condamne les violences systématiques commises à l’encontre des femmes et jeunes filles afghanes, assimilables à un crime contre l’humanité selon le Statut de Rome, et appelle à la reconnaissance des Talibans comme organisation terroriste au niveau européen. Elle invite le gouvernement français à œuvrer, avec ses partenaires de l’Union, à la saisine de la Cour pénale internationale, à renforcer l’accueil des femmes persécutées, et à poursuivre l’aide humanitaire à destination des populations civiles, en particulier des femmes.

    La proposition de résolution européenne a été adoptée et renvoyée à la commission des Affaires européennes, saisie au fond. 

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  • Audition de M. Benjamin Haddad, M. Benjamin Haddad, ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé de l'Europe (4 juin 2025)

    Cette audition a été l’occasion pour la commission des affaires européennes de demander à M. Benjamin Haddad, ministre en charge de l'Europe, d’indiquer les suites qui ont été données par le Gouvernement à quatre résolutions adoptées par l’Assemblée nationale portant sur les trois thèmes suivants :

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  • Suites de la COP 16 sur la protection de la biodiversité

    Mercredi 21 mai 2025, Mme Danièle Obono (LFI-NFP) a présenté une communication sur les suites de la COP 16 sur la protection de la biodiversité.

    Cette seizième conférence des parties s’est tenue en deux temps, du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, puis du 25 au 27 février 2025 à Rome. Visant à mettre en œuvre la Convention sur la diversité biologique adoptée lors du Sommet de la Terre de 1992, elle s’inscrivait dans le sillon de la COP 15, qui avait permis l’adoption de l’accord Kunming-Montréal, fixant les objectifs de préservation de la biodiversité pour 2030.

    La COP 16 a abouti à trois avancées principales.

    D’abord, elle a acté la reconnaissance de la voix des peuples autochtones et des communautés locales dans les futures négociations, par la création d’un organe permanent qui devra être consulté dans l’élaboration des projets de décision. Cette avancée a été particulièrement mise en avant, la ministre colombienne de l’environnement et présidente de la COP parlant d’une « COP des peuples » et soulignant le rôle essentiel des peuples autochtones dans la préservation de la biodiversité.

    Ensuite, cette COP a permis la création du « fonds de Cali », qui devra assurer le partage des avantages découlant de l’utilisation d’informations issues du séquençage génétique. Ce fond sera abondé, sur la base du volontariat, par les grandes entreprises des secteurs bénéficiant le plus des informations génétiques numérisées, pour permettre une redistribution équitable de ces bénéfices.

    Enfin, le cadre de financement global de la biodiversité a fait l’objet de débats importants et infructueux à Cali, qui ont nécessité la poursuite des échanges à Rome. Le désaccord principal, entre pays du Nord et pays du Sud, tient au fait que les premiers souhaiteraient réformer le Fonds pour l’environnement mondial, qui héberge lui-même le Fonds mondial pour la biodiversité, quand les seconds préféreraient la création d’un nouveau fonds ad hoc, arguant de la complexité de l’architecture actuelle. Malgré ce désaccord, une feuille de route a pu être adoptée, repoussant aux prochaines COP le choix définitif.

    En résumé, les décisions adoptées dans le cadre de cette COP 16 envoient un signal encourageant en faveur du multilatéralisme, bien que les questions de l’effectivité des mesures adoptées et des niveaux de financement fléchés en faveur de la biodiversité demeurent posées.

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  • Pour la préservation des principes démocratiques, des libertés publiques et de l’État de droit en Turquie

    Le mercredi 28 mai 2025, M. Pierre Cazeneuve (EPR, Hauts-de-Seine) a présenté une proposition de résolution européenne (PPRE), dont il est l’auteur, appelant à la préservation des principes démocratiques, des libertés publiques et de l’État de droit en Turquie.

    Le 19 mars 2025, Ekrem İmamoğlu, maire d’Istanbul, a été arrêté en même temps que des membres de son équipe municipale, déclenchant des manifestations massives à Istanbul et dans d’autres grandes villes de Turquie. Cette répression brutale s’inscrit dans une stratégie visant à éliminer un opposant politique majeur et à verrouiller le système institutionnel turc.

    Les travaux du rapporteur montrent comment, en deux décennies, a transformé en deux décennies le régime parlementaire turc en un système présidentiel très centralisé, renforçant son pouvoir en s’appuyant notamment sur la justice, les médias et l’administration.

    Ce durcissement autoritaire s’accompagne d’un inquiétant silence de la communauté internationale malgré la violation manifeste des principes fondamentaux de l’État de droit. La présente proposition de résolution européenne appelle à une réponse claire et ferme de l’Union européenne et de ses partenaires démocratiques pour préserver les libertés publiques et l’État de droit en Turquie, faute de quoi le pays pourrait définitivement rompre avec les standards démocratiques qu’il prétend encore incarner.

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  • Soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC) et à condamner le soutien du Rwanda au Mouvement du 23 mars

    Le mercredi 21 mai 2025, M. Carlos Martens Bilongo (LFI- NFP, Val d’Oise) a présenté une proposition de résolution européenne (PPRE), dont il est l’auteur, visant à soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC) et à condamner le soutien du Rwanda au Mouvement du 23 mars.

    La prise des villes de Goma et de Bukavu marque un tournant dans l’offensive militaire portée par le Mouvement du 23 mars soutenu par le Rwanda : une aggravation sans précédent de la crise humanitaire, portant le nombre de personnes déplacées depuis le début des « guerres du Congo » à plus de 7 millions de personnes.

    Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (CSNU) a pris, le 21 février 2025, à l’unanimité, la résolution 2773 sur la situation en RDC. Cette résolution condamne notamment le soutien du Rwanda au Mouvement du 23 mars (M 23), appelle à une reprise des pourparlers de paix, à mettre fin aux exactions envers les populations civiles et le personnel de l’ONU ainsi qu’à faire cesser le pillage des ressources minières de l’est du Congo.

    En vertu de cette résolution, la PPRE appelle les institutions européennes à renforcer leur arsenal de sanctions envers le Rwanda, à suspendre le protocole d’accord entre l’Union européenne et le Rwanda sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières critiques, signé le 19 février 2024, ainsi qu’à sécuriser les couloirs humanitaires et renforcer l’aide humanitaire.

    La commission des Affaires européennes a adopté cette résolution européenne. Elle a été renvoyée pour examen à la commission des Affaires étrangères, saisie au fond.

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  • Soutenir une politique ambitieuse et ouverte de la recherche scientifique de l’Union européenne

    Le mercredi 14 mai 2025, Mme Marietta Karamanli (PS, Sarthe) a présenté une proposition de résolution européenne visant à soutenir une politique ambitieuse et ouverte de la recherche scientifique de l’Union européenne.

    Le décrochage européen en matière d’innovation et de recherche rend nécessaire l’adoption d’un programme-cadre ambitieux, complet et aux moyens financiers consistants pour relever les défis auxquels l’Union fait face. Le programme-cadre européen a évolué au cours des dernières décennies avant de prendre son architecture actuelle qui vise à soutenir la recherche sur toute sa chaîne de conception : recherche fondamentale, recherche appliquée et innovation de rupture.

    La participation française au programme-cadre présente un bilan contrasté avec des succès certains mais aussi des faiblesses que les différentes missions d’évaluations interministérielles ont identifié. Pour maximiser sa participation la France dispose d’un potentiel à exploiter.

    La proposition de résolution européenne souligne les forces et faiblesses de la politique européenne de recherche. Elle interroge également son futur à l’aune des prochaines discussions budgétaires pluriannuels et de ses ambitions. Elle relève aussi le changement de contexte face à une administration américaine antiscience mettant en péril nombre de collaborations scientifiques avec les pays de l’Union.

    La proposition de résolution européenne a été adoptée à l’unanimité.

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